Méditer signifie « être là, maintenant, totalement », c’est demeurer dans l’instant présent. La méditation consiste en deux motifs principaux : la concentration pour fixer l’esprit et l’observation pour étudier les pensées. Cependant il importe de comprendre que cet état d’être est le résultat direct de la posture physique. Ce n’est qu’en intégrant ces fondements avant tout qu’une expérience de type énergétique voire spirituel, ou même psychologique (relaxation) peut éventuellement être vécue. Cette attitude étant très éloignée de notre mode de vie occidental, il importe d’adopter les bonnes pratiques pour non seulement réussir à méditer mais de plus sans se faire mal, ni se lasser.

L’initiation proposée va donc permettre :

• D’acquérir la bonne posture en identifiant les attitudes qui nécessitent une amélioration et en les corrigeant
• D’acquérir la bonne respiration en explorant différentes techniques et en comprenant ce qu’est une respiration énergétisante
• De comprendre ce qu’est la concentration dans la méditation et d’acquérir les techniques qui y conduisent
• De comprendre ce qu’est l’observation dans la méditation et de se familiariser avec cette pratique
• D’installer une routine méditative

Le cours est articulé de façon à permettre l’exploration de types différents de méditation et de respiration afin que chacun y trouve celle qui lui convient le mieux et se familiarise avec la pratique dans le but de l’installer dans la durée.

Origines

Les civilisations antiques reliaient naturellement corps (soma) et esprit (psyché). Aussi, la psychosomatique présente dans de nombreuses médecines (chinoise, égyptienne, grecque, juive et arabe) qui étudiaient les effets de l’un sur l’autre, se retrouvaient d’une autre façon dans la méditation.

La pratique de laquelle est issue la méditation remonterait bien avant le VIème siècle avant JC. Siddharta Gautama, celui qu’on appelle Le Bouddha (en Pali « celui qui n’est qu’Eveil ») l’aurait apprise de deux professeurs de méditation. Il l’utilisa, entre autres pratiques, pour comprendre comment extraire les hommes de la souffrance (Samsara – « souffrance et cycle des renaissances ») en investiguant la nature de la réalité. Il en conclut que la souffrance est le résultat non pas du mal mais de l’ignorance au sens existentiel du terme, c’est-à-dire du non savoir de ce que nous sommes, du non savoir de la nature de la réalité qui n’est que vacuité. L’Eveil c’est donc cela : dépasser la souffrance en accédant à la source de la Joie, la vacuité.

La méditation est devenue un des trois piliers de l’enseignement du Bouddha avec l’éthique (Dharma) et la communauté des méditants (Sangha). Cet enseignement s’est répandu non seulement en Inde, mais aussi au Cambodge, au Laos, au Tibet, en Thaïlande, en Birmanie et au Sri Lanka, sous des formes différentes mais avec des textes et des fondamentaux communs. Il n’a été appelé Bouddhisme en occident qu’en 1817. En Sanskrit on dit Bouddha Dharma, « la nature même des phénomènes/de la réalité ». En occident, cette pratique s’est popularisée à partir du XIXème siècle.